Il devient courant de tenter de se couper d’Internet et des réseaux sociaux pour se sentir mieux. Aux États-Unis, l’idée est même très en vogue chez les élites de la Silicon Valley dans le cadre du dopamine fasting ou jeûne de dopamine. Cette pratique consiste à se passer de tout ce qui rend nos vies stimulantes et provoque une sensation de plaisir. On peut comprendre ce besoin de déconnexion. Des scientifiques ont notamment constaté qu’une utilisation prolongée des réseaux sociaux chez les adolescents était associée à une augmentation des cas de dépression. Le problème, c’est qu’un arrêt brutal de l’utilisation de ces plateformes n’apporterait pas forcément des résultats immédiats.
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Pas d’effets ressentis sur le bien-être des patients en 28 jours
C’est ce que suggère une étude menée par l’Université du Kentucky. Les chercheurs n’ont relevé aucun changement significatif dans l’humeur des patients pendant les 28 jours qui ont suivi l’arrêt. Comment expliquer ces résultats ? Selon Gretchen Clum, professeure agrégée à l’école de santé publique de l’université de Tulane, interrogée par Forbes : « Les réseaux sociaux ont probablement des impacts différents sur le bonheur ou le bien-être des personnes selon le type de réseaux sociaux avec lesquels elles sont engagés ainsi que les caractéristiques de l’utilisateur et la fréquence d’utilisation. »

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