
Dix athlètes titulaires du statut de réfugié reconnu par les Nations unies ont été sélectionnés par le Comité international olympique (CIO) pour concourir aux JO au sein de cette équipe. Comme ses coéquipiers, Yusra revient de loin. La sportive a quitté Damas à la mi-août 2015 avec sa sœur aînée, Sarah, 20 ans. Sa famille avait déménagé de nombreuses fois pour fuir les combats et permettre à ces deux jeunes athlètes de haut niveau de poursuivre leur entraînement. Mais Yusra et Sarah ont finalement dû laisser derrière elles leurs parents et leurs petites sœurs :
“Notre maison avait été détruite, je ne pouvais plus m’entraîner depuis deux ans.”
Sur la côte turque, les deux sœurs embarquent sur un canot pneumatique en direction de l’île grecque de Lesbos. Avec elles sur ce canot conçu pour sept, 18 autres passagers : “Trois seulement savent nager”, raconte Yusra.
Trois heures dans l’eau pour pousser le canot
Quand l’embarcation de fortune menace de couler corps et biens, Yusra et Sarah, également nageuse, plongent et remorquent le canot.
“Au début, c’était horrible, mais on a pensé avec ma sœur qu’on aurait vraiment honte si on n’aidait pas les gens partis avec nous.
Lire la suite de l’article sur nouvelobs > titre d’origine Yusra, réfugiée syrienne, d’un canot de sauvetage au large de la Turquie aux JO de Rio
Image à la une: © afp.com/ODD ANDERSEN