Siabatou Sanneh, est une gambienne qui trois fois par jour, accompagnée de ses deux filles de 10 et 4 ans portent de lourds bidons pour acheminer le précieux liquide, nécessaire “pour boire, pour cuisiner, pour laver les vêtements”…
Cette femme a accepté de quitter pour la première fois son pays et de se glisser au milieu des quelques 54.000 coureurs du marathon de Paris pour “s’aider elle-même, aider sa famille et son village“.
Sandales aux pieds avec un bidon sur la tête la marcheuse porte son message sur des panonceaux: “En Afrique, les femmes parcourent chaque jour cette distance pour de l’eau potable“, “aidez-nous à réduire la distance“.
Cette participation symbolique,est orchestrée par l’ONG britannique Water for Africa qui lance une campagne de collecte de fonds pour financer des pompes à eau à Bullenghat, où vit Siabatou Sanneh, et dans d’autres villages.
“Chaque jour, on va chercher de l’eau et c’est très loin”, expliquait-elle avant la course à l’AFP, avec l’aide d’une traductrice. “Qu’on les aide à avoir de l’eau”, exhorte-elle, “les Africains sont fatigués”.
“Depuis que je suis née, j’ai vu mes parents faire ça, je le fais, et je montre à mes enfants”, explique-t-elle. Mais parfois, en particulier lors de la saison des pluies, “l’eau n’est pas très bonne et les enfants tombent malades, ont des diarrhées à cause de l’eau”.
Selon l’ONG, entre 200 et 300 pompes à eau seraient nécessaires en Gambie pour approvisionner les populations et pallier aux 40 à 60% de puits ou systèmes de pompage qui tombent en ruine.
Chapeau à Siabatou Sanneh et l’ONG britannique Water for Africa pour cette action qui on l’espère sensibilisera plus d’un!
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Source: http://www.huffingtonpost.fr/
Crédit photo: AFP