Fin Mars, j’ai découvert cette web-série par le biais d’un ami expat* qui vit au Ghana. Un clic sur le lien qu’il m’avait transféré et me voilà plongée dans le coloré, magnifique et trépidant univers de « An African City » !
C’est une nouvelle web-série qui suit le parcours de cinq jeunes femmes de retour dans leur pays natal pour poursuivre leurs rêves d’amour et de succès, dans la capitale ghanéenne, Accra.
Un concept qui m’a tout de suite plu : une série qu’on ne peut visionner uniquement que sur le web (comme House of Cards sur Netflix), en l’occurrence Youtube. Une web-série donc. Au moment où je tombais là-dessus, la saison 1 venait juste de commencer avec les trois premiers épisodes. Quel régal pour moi d’attendre avec impatience le dimanche après-midi (comme un rituel) et de recevoir vers 15h0, une notification m’annonçant par mail, qu’un nouvel épisode était disponible.
Et cette fois, au placard les images assez négatives dont on nous abreuve à longueur de journée dans les médias, An African City nous offre un nouveau tableau avec plus de positivité, celle d’une Afrique jeune, dynamique, engagée, féminine, powerful et progressiste. Avec des capitales africaines telles que Accra qui peuvent rivaliser avec New York ou Londres. Une Afrique, consciente de son rôle dans la mondialisation et qui se construit sa propre identité : un beau mix de cultures occidentales et de traditions africaines. Montrer une autre facette de l’Afrique. Mais la vision de An African City peut sembler limitée car elle décrit une certaine classe de populations africaines, la classe émergente qui a les moyens de dépenser sans compter.
An African City est souvent comparée à la mythique série Sex and the City. Millies Monyo, la réalisatrice de la série l’accueille avec plaisir.
Le synopsis : Cinq femmes modernes et aisées, ayant baigné dans la culture occidentale, qui ont fait de hautes études et qui se sont décidées à retourner sur leur continent d’origine, pour poursuivre leurs rêves de réussite. Ngozi, la Nigériane, est diplômée en Commerce International ; Zainab, Ghanéenne née en Sierra Léone, élevée à Atlanta, a le sens des affaires et se veut une businesswoman redoutable ; Nana Yaa a fait son retour au Ghana après avoir obtenu un diplôme de journalisme ; Sade est diplômée de la prestigieuse université d’Harvard ; enfin Makena, Ghanéenne de par sa mère et Britannique par son père, est diplômée en droit à l’université d’Oxford et est de retour au pays après un divorce douloureux.
Mention spéciale pour les ma-gni-fi-ques tenues de créateurs en wax et woodin que les protagonistes arborent avec grâce et élégance au fil des épisodes. Les férues de mode seront ravies ! Je crois même que j’attendais chaque épisode à 50% pour les nouvelles tenues que j’allais voir…
J’ai fini de regarder toute les 10 épisodes de la saison 1. Je trépigne d’impatience de voir la 2eme saison !
*Expat: expatrié
Le site web: www.anafricancity.tv
Commentaires récents